2ième sujet rajout de mot inutile

Une nuit de tempête, la surface du lac qui clapote et pourtant aucune créature de visible. Les Rafhats sont de sorties et font la course. A celui qui sera le plus rapide pour traverser le lac sans sombrer, à celui qui courra plus vite que le vent. Pour le perdant, que le dédain des femelles qui regardent au loin, tapies dans les ombres, cette muette compétition.

Ne sens-tu pas l'odeur putride de la mort ? Ne te sens-tu pas observé au détour du mur. Non ? Et bien tu es déjà mort car le Craeccius lui t'a vu. Lent pour se mouvoir malgré ses six pattes, ses deux tentacules frappent plus vite que l'éclair. Oh, pas d'inquiétude, le Craeccius ne te tuera pas de suite, il t'empoisonnera ou te paralyseras d'abord. C'est qu'il aime manger quand sa viande peut encore hurler.

Un cri glaçant, entre le glapissement et le feulement, des battements d'ailes. Diable, pourquoi n'as-tu pas quitté cette sombre vallée la nuit tombée. Ça va être difficile de trouver un abri sûr maintenant. Tu le sais, tu le sens : tu es déjà pris en chasse.
Tiens, des lucioles... Oh non, c'est ton funeste destin qui descend du ciel. La horde de Xylasts t'as retrouvé. Cours maintenant, cours ! Peut-être ne te suivront-ils pas si tu atteints les bois.

Xanda n'est apparu qu'une seule fois aux yeux de tous, lorsque le portail banissant les Ténèbres du être scellé. Cette mythique créature vint offrir sa lumière pour repousser le mal dans le néant. Quand il repartit, une partie de son pouvoir resta et fut capté par nos sauveurs pour créer les portails qui nous permettent, toujours aujourd'hui de traverser le monde plus vite que la lumière.

Présents dans pratiquement toutes les maisons sisiph, les Azulins sont de grands dormeurs, amateurs de bivalves et coquillages de tous genres. Les Sisiph les apprécient particulièrement par le chant qu'ils émettent en dormant, chaque Azulin ayant des modulations qui lui sont propres. Accessoirement, ils nettoient les maisons des petites créatures aquatiques qui viendraient s'y loger.

On raconte que les Xulas naissent dans des incendies de forêts, quand une bête à cornes trouve un tronc creux comme ultime refuge contre les flammes et qu'elle finit dévorée par l'incendie. Quand les bois ne sont plus que cendres, des ombres ardentes s'y déplacent lentement, mugissant leur douleur car le feu continue de les dévorer de l'intérieur. Les Xylas sont puissants, mais très prévisibles : ils veulent se débarrasser de leur feu intérieur en vous carbonisant.

Les Moerins sont des créatures parfaitement adaptées tant au froid qu'à l'altitude. Leurs membranes dorsales, les voiles, leurs servent à la fois à réguler la température de leur corps tout en leur permettant de planer. Ainsi, même agrippé à la plus étroite corniche d'une montagne, ils ne craignent de se jeter dans le vide pour échapper à un prédateur ou attraper une proie. Il semblerait que les Valéares tentent de les apprivoiser pour la chasse.

Les Fennals vivent en grandes colonies dans toutes les régions où l'on peut trouver des grottes suffisamment spacieuses. Ce chasseur nocture repère ses proies grâce à son odorat. Son ouïe lui permet essentiellement de se diriger en vol et de communiquer par ultrasons avec ses congénères. Peu dangereux en petits groupes, les grandes bandes peuvent faire des dégâts et s'attaquer à des créatures assez colossales. Hormis les Fennals des volcans, tous les Fennals craignent le feu.

Des récentes études tendent à prouver que les Buronwyn et les Craeccius seraient de la même famille. Certains biologistes avancent même qu'un Buronwyn moribond pourrait se transformer en Craeccius en consommant certains végétaux toxiques. Les études n'ayant encore rien montré de probant, tout ce que l'on sait des Buronwyn reste donc d'application, à savoir que ses chasseurs rapides ne savent pas zigzaguer et qu'ils obligent leurs proies à filer droits avec leurs fouets d'épaules, bardés de dents.

Quatre yeux et autant de tâches qui pourraient faire croire que le corps en est bardé. Petit, excellent sprinter, le Crocchan est pourtant un opportuniste plus qu'un chasseur. Si sa tête est effrayante, c'est pour décourager d'éventuels assaillants. Le Crocchan est un voleur de proie. Il peut attendre patiemment pendant des heures qu'un autre prédateur tue une proie pour traverser la plaine et s'enfuir avec la chasse de l'autre créature.
Il chasse aussi par lui-même, mais généralement des créatures plus petites que lui.